Photos of Etchmiadzin Cathedral

Oratoire Carolingien de Germigny-des-Prés (Loiret) by Trix: Pierre qui roule .......

Etymologie : l'origine du nom de Germigny-des-Prés vient d'une villa gallo-romaine érigée par Germanacus. Cette villa reprise par les abbés de Fleury à Saint Benoît-sur-Loire, est transformée en maison de campagne par Théodulfe, proche conseiller de Charlemagne, évêque d'Orléans et abbé de Fleury. Il y a adjoint une chapelle privée (un oratoire), qu'il fait richement décorer avec des mosaïques, des stucs et un pavement de marbre. Cette chapelle est inaugurée en janvier 806. L'oratoire carolingien ou église de la Très-Sainte-Trinité. Au IX° siècle, Germigny abritait la "villa" de Théodulphe, abbé de Saint-Benoît-sur-Loire et réformateur de la Bible avec Alcuin. L'oratoire est tout ce qui reste de la demeure. L'oratoire est construit entre 803 et 806 par l'évêque Théodulf d'Orléans, théologien et poète familier de Charlemagne, selon un plan centré en croix grecque. L'oratoire incendié à la fin du IX° siècle, devient église paroissiale au XI° siècle. Au XV° siècle, le bâtiment est transformé en forme de basilique par ajout d'une nef. De 1867 à 1876, l'oratoire est reconstruit par Juste Lisch. L'oratoire s'articule autour d'une tour qui sert de puits de lumière pour éclairer l'intérieur. Des collatéraux eux-mêmes raidis en 4 petits carrés d'angle, servent à contrebuter cette tour. Chaque collatéral se termine par une abside. L'abside Est était elle-même encadrée par deux absidioles, détruites lors des restaurations du XIX° siècle. L'oratoire adopte un plan en forme de croix grecque (quatre absides semi-circulaires sur quatre côtés d'un carré, l'abside orientale étant celle de la mosaïque), Imité de l'oratoire du palais impérial à Aix-la-Chapelle (Allemagne) et dont le prototype est la cathédrale d'Etchmiadzin (Arménie). Sur la façade sud, un porche a été ajouté à la nef. Sous ce porche se trouve une cuve octogonale, probablement les fonts baptismaux du IX° siècle. Une nef a été construite au XV° siècle et XVI° siècle après destruction de l'abside occidentale. Cette nef est rallongée au XIX° siècle, le massif initial étant surmonté d'un clocher. L'église a été consacrée le 3 janvier 806 sous le vocable de Sainte Geneviève et Saint Germain. Elle aurait été alors la plus riche de Neustrie. Elle fut le siège d'un concile en 843, et incendiée avant 854. Érigée en prieuré en 1067, en paroisse au XIII° siècle. La partie la plus ancienne (en croix grecque) est constituée d'arcatures outrepassées, dont la courbure est supérieure à celle de l'arc en plein cintre de style wisigothique. La coupole n'est pas d'origine. Elle couronne une tour lanterne avec deux niveaux d'ouvertures : quatre séries de trois arcatures en dessous de fenêtres garnies de carreaux d'albâtre tamisant la lumière. La mosaïque se situe au-dessus d'une série de petites arcatures aveugles, mais dont l'intérieur était manifestement décoré de mosaïques dont on voit encore les traces. Dans la seconde moitié du XVIII° siècle, on a recouvert les mosaïques d'un épais badigeon. Elles sont redécouvertes par hasard vers 1820, lorsque le curé de la paroisse s'aperçoit que des enfants jouent avec des cubes de verres colorés trouvés dans l'église. Commence alors une campagne de restauration de la mosaïque. Menaçant ruine, une nouvelle restauration est entreprise à partir de 1867, au cours de laquelle l'oratoire est reconstruit en grande partie. L'église contient, sur le cul de four de l'abside, la seule mosaïque byzantine de France, elle représente deux anges qui entourent l'Arche d'alliance. Sur la voûte de l'abside principale, Théodulphe ne fait pas représenter le Christ, comme souvent en Italie à son époque, mais l'Arche d'alliance, le coffre qui contient les tables de la loi transmise à Moïse. Deux petits anges dorés en ornent le couvercle. Deux grands anges la protègent. La main de Dieu apparaît au centre dans un arc en ciel. Cette mosaïque unique en France est constituée de milliers de tesselles (fragments de pierre et de verre coloré ou doré). Elle s'inspire des arts et des techniques de l'église byzantine. Les colonnettes renflées, les chapiteaux à feuillages et les entrelacs en stucs sont caractéristiques de l'art du temps de Charlemagne, mais ils ont été en grande partie transformés par la restauration. D'autres mosaïques et un pavement de marbres colorés complétaient le décor de l'église. Sous la mosaïque, une pietà de l'école bourguignonne, du XVI° siècle. Dans la nef, lustres de l'Atelier Jacques Loire, créés en 2003. (Leur forme rappelle celle de la couronne de Charlemagne). Les vitraux sont datés 1981 et proviennent des ateliers de Louis-René Petit Les fonts baptismaux du XIX° siècle, sont une copie des fonts du IX° siècle : Saint Jean Baptiste, en sabots, verse de l'eau du Jourdain sur le Christ agenouillé qui reçoit le sacrement de baptême. En haut à gauche, la main de Dieu sort d'une nuée et est dirigée vers le Christ. Sources :
Etchmiadzin Cathedral (հայերէն: Վաղարշապատ) is a tourist attraction, one of the Armenian Churches in Ejmiatsin, Armenia. It is located: 57 km from Yerevan, 530 km from Tbilisi, 870 km from Tabriz. Read further
Post a comment
Arrange By:
There are no comments yet. Maybe be you will be the first one to post useful information for fellow travellers? :)

Tourist attractions shown on this image

Important copyright information